Carrid -Le DRH- Owiran

Nom du personnage :
Carrid Owiran

Lieu de naissance :
Dans les iles de l'ouest.

Race :
Humain

Sexe :
Homme

Taille :
1m70

Poids :
90kg

Age:
35 ans

Description physique :
Carrid est un homme robuste comme ceux qui ont vécu dans de rudes conditions, il a aussi la peau bronzée du marin et le regard peu sympathique. Il porte sur le dos un vieux manteau de cuir qui aurait mérité la retraite depuis bien des décennies.

Caractère :
Il a mauvais caractère et déteste qu'on lui tienne tête cependant, depuis l'avènement de la lumière, il tend à se pondérer pour ne pas se faire trop remarquer. Il rêve du jour où les gens de bonnes éducations domineraient un peu moins le monde. Il aime beaucoup boire.

Armes :
Fouet et sabre.

signe particulier :
Bien que loin de la mer depuis un moment, sa peau continue de sentir le sel.

Histoire du personnage :
Carrid est né dans les îles de l'Ouest et sûrement sur l'une des plus petites d'entre elles. Dans ce lieu, la roche recouvre la totalité du sol, il n'y a donc pas d'arbre, pas d'herbe, pas de culture, pas de bétail. Tout n'est que dépendance envers le continent, même le bois tant nécessaire pour les bateaux.

Ceci dit, l'île n'est pas dépourvu de certaines richesses, vous y trouverez de bons marins, de bons pêcheurs, de bons tailleurs de pierres et des hommes rudes que la mort ne saurait émouvoir. Carrid y a donc reçu une éducation à l'image des hommes de l'île. Une bêtise équivaut une raclée, une journée à être peu utile, c'est la raclée. En fait, c'est une raclée pour à peu près tout mais ça forge des hommes costauds qui n'hésiteront pas à battre leurs femmes (pour leur bien, ça va de soi).

Dès ses 10 ans, le garçon aidait déjà à la carrière de pierre. Pas d'outils dans les mains, pas de décisions à prendre autre que choisir les pierres qu'il allait transporter jusqu'au site de stockage, à la force de ses bras. L'honneur d'avoir un outil comme une brouette est réservé à ceux qui on fait leurs preuves tant le bois est une denrée rare.
Durant 4 ans, il sert de mule pour les hommes de la carrière mais se voit offrir une occasion de quitter l'île peut de temps après son anniversaire. Oui, on père venait de louer ses épaules solides comme rameur sur une galère pour la durant de deux ans en échange de bois nécessaire pour construire un nouveau bateau de pêche. Le père tentait de monter une petite entreprise et possédait déjà trois navires en plus de celui qu'il souhaitait construire. Rude mais pas stupide, il avait compris qu'en unissant les divers pêcheurs de l'île, ils pourraient avoir du poids dans la balance des affaires.
Le capitaine du navire n'était pas vraiment un homme des plus honnêtes et chaque écart de comportement de Carrid lui valait une prolongation parmi les rameurs. Il resta à tirer sur sa rame pendant 6 longues années. Il dû sa promotion sur le pont du navire grâce à l'abordage par un vaisseau de chevaliers. La présence de tous les rameurs étaient nécessaire à l'abordage, avec un peu de chance, les hommes d'armes seraient fatigués à force de tuer les hommes de soute à tour de bras.

C'est en plein milieu de la mêlée que Carrid a appris la plus grande leçon de sa vie, rien n'a plus de valeur que la vie humaine. C'est pour ça que, arme en main, il se bat sans relâche…  jusqu'à atteindre le capitaine du vaisseau et de l'abattre en traitre, décapitant l'équipage par la même occasion. Pour son action, il eut la vie sauve et une prime substantielle par la même occasion.

Une fois à terre, sa philosophie sur la vie humaine n'a pas changé. Très lentement, il kidnappe un enfant et parvient à le vendre comme esclave. Un peu plus riche, il tente le coup avec deux enfants, puis un adulte et un enfant et il finit par avoir de grandes ambitions.

Sa vie prend un nouveau tournant lorsqu'il parvient, avec quelques hommes qui sont fidèles à sa bourse rebondie, il parvient à prendre un navire à pavillon blanc, et pourtant bien peu pacifique, ainsi que quelqu'un de ses occupants. Ce n'était pas une grosse cargaison et sur un navire qui était au mouillage pour réparation mais ça lui suffit pour partir en mer. Lorsque des armées entières se levaient sous la bannière du bien, on trouve toujours acheteur pour quelques personnes susceptibles d'avoir des informations utiles. L'argent amassé a permis la réparation du navire et une vie pleine de rapport humain pouvait commencer, il suffisait de monter le bon pavillon en cas de rencontre.

Carrid ne se considérait pas comme un esclavagiste, non, c'était barbare. Il préférait qu'on dise de lui qu'il offrait de nouvelles perspectives d'avenir, il allait chercher des gens qu'il ne connaissait pas afin de leur offrir, en toute générosité, un voyage vers des lieux qu'ils n'auraient pu visiter autrement, avec une promesse de travail à l'arrivée. En fait, c'est un cœur tendre ce Carrid, un véritable philanthrope. Ceci dit, les pavillons blancs ne comprenaient rien aux principes des actions humanitaires de ce style et décidèrent de mettre fin à sa générosité dès qu'ils le repérèrent.

Il avait beau avec un joli navire, il ne pouvait faire le poids face à plusieurs vaisseaux de guerre et ne livra même pas bataille, force est de savoir s'avouer vaincu. Si la vitesse n'avait pas su le sortir de ce guêpier, la force serait vaine.

Heureusement pour lui, sa capture se fit dans un contexte où la corruption n'était pas encore éradiquer et il pu faire la promesse de quelques belles piécettes à son geôlier pour que la porte soit mal verrouillée. Depuis ce jour, il a beaucoup passé de temps sur la route mais la voie de la mer ne lui semble pas encore au bout du chemin. Il faudra se cacher encore un peu et ruminer sur le bon vieux temps.