Fallait bien qu'on commence un jour !

Nombre de messages : 164 Date d'inscription : 17/10/2006

Ulric fit rouler sa nuque qui craquela.
-Ahh, gémit-il.
Il caressa l'encolure de son destrier puis se tint droit sur sa selle. Il jeta un coup d'oeil à l'homme se tenant à sa droite. Ulric ne le connaissit pas beaucoup. Il savaitque c'était un Dunedain, tout comme le Roi Aragorn.
*Il a plutôt interêt à savoir manier la lame, qu'il ne ternisse pas l'image de ses ancêtres* pensa le rohirrim.
-Bon, on y va ?
Et il talonna sa monture qui partit au galop sans se faire prier. Laissant derrière eux la magnifique et formidable cité blanche. Ulric se rappela les paroles de Roi Eomer qui lui avait dit qu'il aurait aimer boire en sa compagnie, mais que le temps pressait, et qu'il serait heureux de fêter avec lui à son retour. Le Rohirrim qui était un vieil ami du Roi du Rohan décida qu'il n'oublierai pas la promesse.
Puis il pensa à sa quête. Elle ne lui avait pas semblée trop ardue. Entrer en territoire ennemi, se renseigner de ce qui se passait, tuer des méchants s'il y en avait quelques uns sur la route. Et rentrer faire un rapport.
*Aucun problème...* pensa-t-il en essayant d'oublier le mauvais préssentiment qui grandissant en lui.

Le rohirim venait de partir au galop pour rejoindre la porte noire du Mordor. Lui laissant quelques longueurs d'avance, Ayaro regarda dans les sacoches de son cheval s'il avait de quoi assouvir ses besoins durant la durée de leur mission.

Une fois rassuré, il talonna lui aussi sa monture pour quitter Minas Tirith. Il n'éprouva aucune peur, une impatience, aucun plaisir à aller sur un territoire aussi inhospitalier, celà faisait bien trop longtemps qu'il n'éprouvait plus de sentiment, qu'il était vide de toute émotion. Tuer, il savait le faire, avec efficacité sans nul doute, mais c'était devenu une habitude, la seule chose qu'il fait depuis aussi loin que sa mémoire rémontait.

Pourtant, une chose le perturbait, sur l'ordre de mission qu'il avait reçu, écrit de la main du nouveau roi du Gondor, il y avait comme un sentiment de familiarité. Ce n'était pas le message d'un roi envers un mercenaire inconnu et pourtant, il n'avait aucun souvenir d'avoir foulé les pierres du gondor. Toutes les montagnes du mordor, du proche harad et de nombreuses contrés aux mains des orques, oui mais jamais le gondor.

Invité

Tranquillement assise sur son poney, Helian Pieds d’Or regardait les deux hommes. Le premier, visiblement un cavalier du Rohan, comme le jeune Pipin, était déjà partit à toute allure. Le second, dont elle ne pouvait déterminer l’origine, avait mis plus longtemps, mais avait suivit aussi. La petite monture de l’Hobbitte avançait de son petit trot. Helian repensait à la mission qui les attendait.

Le Mordor. Un nom qui n’était que peu connu dans la Comté. Elle même n’en savait pas grand chose avant d’être convoquée par le Roi du Gondor. Elle avait entendu quelques informations à Minas Thirit, mais guère plus. Après tout, elle découvrirait tout sur place, puisqu’apparement ils devaient visiter la terre noire. Bah, ce ne pouvait être plus dangereux que résister en la Comté.

Les deux hommes avançaient bien plus vite que le poney de l’Hobbitte, mais elle ne s’en souciait pas. Elle finirait bien par les rattraper quand leurs montures seraient fatiguées. Ressentant un petit creux, Helian prit une pomme dans sa sacoche qu’elle croqua à pleines dents. Tout ce qu’elle voyait l’enchantait, même si ça ne valait pas la belle Comté.

Alors, nous voilà partie ma belle, dit-elle en flattant l’encolure de sa monture.

Nombre de messages : 164 Date d'inscription : 17/10/2006

Ulric tira sur ses rênes et approcha sa bouche des hautes oeilles de son destrier de guerre.
-Excuse-leur lenteur, n'est donné à tous les chevaux de naître rohirrim...
Puis il sourit en entendant le hénissement de sa monture, et pivota sur sa selle. Il attendit ses deux compagnons.
-Bon, la route n'est pas trop longue jsuqu'à ce qui fut autrefois la porte noire, mais les terres de cendres sont vastes. De longues chevauchées nous attendent. Personnellement, je propose que nous dévions notre route vers Minas Morgul au lieu de pénétrer le Mordor par l'entrée principale. C'est là-bas que nous avons le plus de chance de rencontrer de l'ennemi.

Arrivé à la hauteur du cavalier du rohan, Pigendan s'arrêta à son tour pour attendre la hobbit qui faisait sa route à son allure, visiblement pas trop tracassé par la mission, pourtant importante, qu'ils avaient reçue.

Peu l'importe la direction prise, tout ce qui compte c'est la réussite de la mission.

Il se tourna regarda le cavalier

Le mordor n'est pas un endroit pour un hobbit et encore moins un femelle.

Ses paroles étaient froides et jamais son regard ne s'était posé sur l'interessée. Il remit son cheval en marche

Nombre de messages : 164 Date d'inscription : 17/10/2006

-Aurais-tu oublié qui fut le fléau du Mordor ? Non pas les légions des Hommes du Gondor, non pas les avalanches de cavaliers de mes chères terres du Rohan. Mais bien un simple petit hobbit.
Ulric soupira. Il avait eu une vie des plus dures, sa survie fut par de nombreuses fois mises en péril, il avait assisté à des malheurs incommensuables. Lui aussi était de l'avis du dunedain. Et même s'il avait un caracère de marbre, endurcit par les années d'expérience. Sa loyauté d'abord envers Eomer du Rohan, puis envers Aragorn de Minas tirith, lui ordonnait de mettre une totale confiance dans les décisions de ces rois.
Il gloussa en regardant la petite arriver tranquillement sur le dos de son petit poney.
*Sûrement aura t-elle son rôle à jouer dans les épreuves qui nous attendent...*
Puis il lança son cheval au trot.

Invité

Les deux hommes s’étaient arrêtés et l’attendaient visiblement. Haussant les épaules, Helian talonna sa monture afin de les rejoindre un peu plus vite. Ils avaient déjà l’air sombre, pas besoin de les mettre encore un peu plus en colère pour un rien, mais les Hommes étaient toujours stressés et pressés.

A peine était-elle arrivée à la hauteur des deux cavaliers que déjà le Gondorien repartait. Il n’avait pas l’air très heureux de sa présence, mais qu’importait, après tout. Elle n’était pas ici pour faire plaisir à ses compagnons, mais parce que l’on lui avait demandé. Helian jeta le trognon de sa pomme par terre, et repartit vers le Mordor. Elle eut le temps de glisser au Rohirim.

Vous devriez vous détendre, la guerre a été gagnée, non ?

La voix d'Ayaro vient jusqu'aux oreilles des deux compagnons.

Une guerre ne se gagne pas, elle est juste un peu moins perdu pour l'un des deux camps.

Il n'avait pas fait de halte et tournait le dos à ceux à qui il s'adressait.

Même sans le souvenir de ses propres pertes, il avait vu beaucoup trop de villages réduits à l'état de cendres par les orques, les hourouk Haï, les trolls ou les haradrims. Même si les dresseurs de chevaux et les guerriers de la cité blanche étaient fiers de la victoire, ils n'en étaient pas moins plus que jamais affaiblit. Quelques milliers d'orques pouvaient venir à bout de leurs forces.

Ne laissons pas le temps aux orques de reprendre possession du Mordor

Nombre de messages : 164 Date d'inscription : 17/10/2006

-Oui, on ne peut dire "victoire" aux orphelins et aux veuves.
Puis laissant le dunedain s'éloigner, il fit avancer son énorme monture au pas, afin de se cadrer sur l'allure du poney qui avait doublé de vitesse.
-Ne t'inquiète pas, j'ai déjà eu affaire à ce genre de personnage, souffla-t-il à la hobbite.
Ils sont mystérieux et renferment bien des secrets, ils sont distants et souvent très grossiers, mais ils ont un bon fond et font de fomidables alliés en tant de combat.

-Ah sais-tu que j'ai des amis de part chez toi ? Le gros Forniard, un fermier qui nepeut s'empêcher de débiter des paroles à longueur de temps. Je connais également ce joyeux lurons d'Orfinias. Je les ai rencontré lorsque j'étais dans la campagne de l'ouest menée par Eomer. Il gloussa. Ce sacré Orfinias me suivait partout, où que j'aille. Les connaitrais-tu par hasard ?

Invité

La Hobitte haussa les épaules au paroles des deux Hommes. Elle avait conscience de les avoir peut être blessés, mais ne pouvait savoir. Ils étaient si différents des membres de sa race, et pas seulement physiquement. Ils ne se comprenaient pas, leurs caractères étaient vraiment très opposés, mais, Helian devait se l’avouer, son peuple n’avait pas autant subit la guerre que le leur.

Ce qui semblait certain à Helian, c’était que le cavalier de Rohan semblait vraiment plus agréable et moins sombre, pour un humain. La Hobitte l’écouta parler jusqu’au bout, puis réfléchit quelques secondes. Non, elle ne connaissait aucun de ces noms, mais elle connaissait, enfin, elle savait le nom d’un de sa race qui était allé au Rohan, mais il n’avait pas se nom.

Je ne les connais point, mais je ne savais pas que d’autres de mon peuple que les membres de la Communauté étaient passés par chez vous…

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-Non, ils ne le furent pas. C'est ce qui attire ma sympathie pour ton peuple, vous êtes de simples et braves gens, ne se souciant que de savoir si la quantité de nourriture sera suffisante. Vous vous contenter de se que vous avez et n'en demendez pas plus. Vous passez de beaux jours dans vos belles contrées et ne vous souciez guère des mouvements dans le reste de la Terre du Milieu. Comme je le disais, je suis passé par la comté par le passé, afin de repousser les orques descendus du Nord-Ouest ; c'est là que j'ai rencontré ces deux hobbits.

Puis, le Rohirrim reprit plus haut, pour que le Dunedain entende clairement lui aussi.

-Bifurquons par le Nord, pour que la prochaine halte se fasse à Osgiliath. Les gondoriens qui en ont la garde nous apprenderons ce qu'ils savent des mouvements de l'ennemi !

Et c'est ainsi, que le voyage prit une plus vive allure.

A l'approche d'Osgiliath, Ayaro eut un flash de son passé, beaucoup trop flou pour y comprendre quoi que ce soit mais le mal de tête qui suivi failli le désarçonner. Ca lui était déjà arrivé lorsqu'il approchait de certaines villes et les montagnes du nord.

Il arrêta sa monture et se tourna vers ses coéquipiers.

Je n'entre pas dans la ville, je vous retrouverai quand vous reprendrez la route.

Invité

Helian sourit aux paroles du cavalier du Rohan, qui accéléra soudain. Le jeune Hobitte dut talonner son poney afin de ne pas être distancée. Peut être que la quête ne lui paraissait pas terrible au point de lui faire perdre le moral, mais ce n’était pas une raison de traîner derrière les autre. Le Dunedain râlait déjà assez comme ça.

Osgiliath…les humains donnaient vraiment d’étranges noms à leurs cités. Rien de comparable avec Hobittebourg ou Châteaubouc, qui au moins représentaient quelque chose dans l’esprit des nouveaux arrivants. En tout cas, elle avait vu juste : le bonhomme sombre était de nouveau en train de faire grise mine. A présent, il ne voulait pas les suivre dans l’ancienne capitale Gondorienne.

Bah, pas la peine de se séparer. Autant tous éviter la ville… * même si un bon repas m’aurait pas déplu * finit-elle pour elle même.

Helian regarda les deux Hommes tour à tour, attendant leur réponse.

Il est inutile que nous fassions tous un détour. Ma présence n'est pas appréciée à Osgiliath, allez-y, prenez un bon repas, dormez bien et oubliez moi.

Il talonna son cheval pour partir au galop

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Ulric plongea son regard dans celui de l'homme.

-Non, fit-il d'un ton ferme. Nous ne nous séparrons en aucun cas. Soit nous allons tous à Osgilliath, soit nous passons notre chemin. En second lieu, je te ferais rappeler que nous sommes des envoyés des Rois Aragorn et Eomer, aucun autre Gondorien ou Rohirrim n'a autorité sur nous. Les gens d'Osgilliath n'auront point leur mot à ton propos. *quoi que tu ais fait par le passé*. De plus, notre quête doit avoir un début, et pour cela nous devons nous informer des mouvements de l'ennemi. Pas question de partir en aveugle.

Jeune dresseur de chevaux, il est des choses que nul roi et nul sorcier ne peut contrôler. Certains actes ne peuvent être pardonnés par les hommes.

Il ne savait pas trop pourquoi il disait celà mais ça lui paraissait tellement sorti du coeur.

Un Rodeur n'a ni roi ni maitre, que votre route traverse Osgiliath pour le bien de notre mission, vous n'avez pas besoin de ma présence.

Je ne craint rien, nous sommes au gondor, pays des vainqueurs. N'est ce pas jeune Hobbit?

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-Soit. Allons-y, fit-il à la hobbite.

Invité

(désolée du retard)

Helian écouta la discussion entre les deux humains sans trop d’intérêt. Puériles querelles, voilà ce qu’elle en pensait. Les humains se disputaient vraiment pour pas grand chose, ils feraient mieux d’oublier les tords et de manger tous ensemble pour fêter la victoire, mais bon, ils étaient faits ainsi et il n’était pas en son pouvoir de les changer.

Quand ils se furent accordés, elle talonna son poney afin de suivre le guerrier du Rohan, tandis que l’autre allait faire ses affaires pendant qu’ils seraient à Osguiliath. La jeune Hobbite ne comptait pas trop s’occuper des humains, là bas. Elle ferait ce que lui dirait l’Homme. Elle n’était pas à sa place ici, au milieu de toutes ces Grandes Gens.

- Bon ben à plus tard, lança-t-elle au Dunedain. Helian espérait le revoir, car s’il était sombre et peu communicatif, il restait un compagnon, à défaut de trouver un autre mot.

Celà faisait déjà quelques heures que le groupe était parti de Minas Tirith et les mains de Pigendan commençaient à trembler, ton coeur s'emballaient et ses pensés se faisaient floues, il savait très bien quelle était la raison de cet état et s'éloigna rapidement dans la forêt pour s'administrer une drogue afin de se calmer

Une heure s'était déjà écoulée depuis que le soleil s'était levé sur Osgiliath et les deux qui avaient bénéficié de l'hospitalité des gondoriens sortaient de la ville. Ayaro avait depuis longtemps voyagé jusqu'à l'autre extrémité afin de les attendre et de loin les reconnu. Il n'était pas difficile de reconnaitre une hobbit sur un poney chevauchant aux côtés d'un cavalier du Rohan.

Mettant au galop sa monture, il entreprit de les rejoindre.