La première équipe P.U.M.A.S.

Bon ! Je vais pas rester immobile toute ma vie. Je repoussai la couverture en coton qui m'avait tenu horriblement chaud pendant plusieurs jours puis j'allai chercher mes affaires dans la penderie. Mes armes n'y étaient évidemment pas, elles avaient été placées en lieu sûr dans notre dortoir privé. D'ailleurs, depuis que j'étais en convalescence, je n'avais pas chômé. J'avais revendu certains de mes outils de travail, les munitions qui allaient avec et d'autres choses et avec le pactole, j'avais renouvellé ma gamme. Aty et Flo étaient restés pour discuter et Jack était ragaillardi par l'argent. Les voyant tous réunis, je proposai :

"J'ai fait pas mal d'acquisitions et puis avec tout le remue-ménage... Vous en pensez quoi qu'on fasse le point sur notre équipement ?"

toujours dans son lit jack vu olivier arrivé

c'est comme tu veux!

"Eh bien ! Un H&K G3A3 pour remplacer mon ancien M16A4. Sa portée était grande mais pas vraiment utile pour notre combat urbain alors j'ai opté pour une plus grande puissance, une meilleure précision et une arme économe. Ensuite, j'ai revendu pas mal de choses et le pactole m'a permis d'acheter un Benelli M3 Super 90. Je conserve un glock mais si quelqu'un le veut, il peut me le demander. Bon bien sûr diverses munitions pour le tout. Voilà je n'ai rien d'autre, à vous !"

Je garde le même équipement que pour les autres fois, les rebelles n'ont pas trop apprécié. Mon Fr-F2 quand on est en extérieur, mon MP7 avec suffisament de munition pour un baroud d'honneur quand je dois me rapprocher et mon glock de service. Ca me va amplement

bon moi j'ai le glock , un UZI, un famas pour le combat longue portée, deux grenade frag et deux fumigène pour les moment d'urgence

Si une balle dans la tête n'est pas une urgence, 'espère que tu n'auras jamais à utiliser tes fumigènes.

Il se mit à siffloter

jack lanca un regard noir à aty

je l'ai pas vu venir! pis si c'est pour être désagréable tu es pas obligé de resté dans ma chambre de soin

la derniere phrase a été dite sur un ton ironique, suivit par un petit sourire de jack

La prochaine fois, ouvre les deux yeux au front, tu n'auras pas toujours la chance que ce soit tes cervicales qui prennent.

Au fait, ce serait bien que vous soyez opérationnels d'ici une semaine, il y a un réunion qui nécessite plusieurs équipes en protection, ça peut être interessant.

les médecins laissèrent les sortir jack à la date convenu, après avoir vérifier l'état de son matériels, il se remit au sport pour combler les quelques jours d'alitement.

Imitant Jack, je quittai l'infirmerie en saluant ceux qui y travaillaient pour aller ensuite me remettre à niveau. En tenue de combat, le glock à la ceinture, le fusil à pompe dans le dos et le G3 dans les mains, je me rendis à la salle de tirs. Vous imaginez une longue salle avec des cibles au bout ? C'est bon pour s'endormir ça, celle des Pumas était tout autre. Les cibles étaient des mannequins non des feuilles en papier. Elles étaient déplacées par un système mécanique complexe qui servait aussi à tirer des billes de peinture en riposte. Le score final était donc une moyenne de votre temps, du nombre de munitions utilisées, de la précision et des répliques encaissées. Ma principale faiblesse étant ma personnalité flegmatique. En effet, si mes balles étaient précises et mes positions excellentes, mon temps était lamentable car je refusais net de me brusquer devant des automates. Sur le terrain il en était tout autre, mais au classement du centre, je figurais à peine dans les 20 premiers. Le moniteur, un homme à la quarantaine passée et à la stature forte, désespérait après chaque analyse des résultats.

"J'espère que face à une réelle menace, vous vous sortirez les doigts du cul. Rompez !"

Je nettoyais mes armes en sifflotant pour ensuite les ramener dans notre dortoir, quelques étages plus bas. Une fête était prévue pour fêter notre rétablissement et on l'avait autorisée exceptionnellement en hauts-lieux. Douche, rasage, tenue décontractée et ensuite rendez-vous au réfectoire. Il était bondé et la soirée débutait à peine. Je cherchai mes amis des yeux mais ne les trouvai pas. Ils arriveraient sans doute plus tard.

Flo fut la seconde à arriver parmi les membres de l'équipe. Aty, quant à lui, arriva avec beaucoup de retard, en treillis, arme à l'étui.

Désolé tout le monde, je suis de service ce soir, je n'ai pas beaucoup de temps, on m'a envoyé à la sécurité du centre. Un verre de Vodka serré s'il vous plait, faut que je rattrape le retard.

jack regarda d'un air dépité son verre de jus d'orange nature

tu en as de la chance, moi ordre du médecin pas d'alcool, pis y'a une petite infirmière qui me surveille .

Va te plaindre, toi, tu sacrifies un verre mais tu as ton salaire et une prime en ayant juste à glandé au lit alors que moi je suis en pleine forme, il me manque la moitié de mon équipe et je passe ma journée à jouer le portier. Tu veux échanger peut-etre?

allez on est réunis alors on va pas se chamailler à la notre! et au PUMAS

jack suivit ses paroles par un lever de verre

Une petite infirmière ? Ah oui ! Pas si mal dans sa tenue blanche d'ailleurs... Aty avait englouti son verre et, résigné, s'en était allé rejoindre son poste de faction. Je me penchais vers Jack et lui glissais discrètement :

"On va pas laisser notre pote glander des heures, moi j'vais le rejoindre. Tu entubes l'infirmière ou tu te fais chier ici vingt ans ?"

Mais notre ami n'était déjà plus là et je ne parvins pas à la retrouver. Je signais donc le registre des sorties en l'extérieur en glissant un regard au type derrière le comptoir. Le centre laissait sortir ses membres mais le flux était étroitement surveillé et régularisé. Il fallait toujours un effectif minimum à l'intérieur et la quantité de véhicules n'était pas extensible. Une fois ma signature apposée, je pris un ascenseur qui me fit monter à l'air libre. La soirée était bien entamée et c'est seul que j'allais griller une clope discrètement. Elles étaient interdites au sein du service actif et le renvoi sanctionnait irrémédiablement tout manquement à ce point. Vous trouvez ça sévère ? Question de point de vue. Le ciel était chargé en nuages sombres qui cachaient les astres brillants et quelques réverbères émettaient une lumière jaune attirant les moustiques. Pour une personne non-avertie, il était impossible que des centaines de personnes vivent sous ses pieds. Aucun son ne fut audible pendant de longues minutes. L'air était frais et on l'apprécie d'autant plus après des jours à l'infirmerie. La cigarette acheva de se consumer dans le caniveau et ce fut tout. Au moment où j'allais regagner la base, deux hommes tournèrent à l'angle d'une rue non loin. Ils progressaient sans crainte dans la direction opposée. Habillés en vert et armés, leur appartenance ne faisait aucun doute. En principe, il n'y en avait plus dans le coin, alors pourquoi deux d'entre eux se baladaient joyeusement ? Armé jusqu'aux dents, je dégainai mon fusil à pompe et tentais de m'approcher silencieusement d'eux par derrière. Ils n'entendirent absolument rien, une fois à une dizaine de mètres, je hurlai (les gens ne vous écoutent pas si vous aprlez normalement) :

"Bon les bouseux qui ont de la merde dans les oreilles, vous lâchez vos armes, sans vous retourner pour ensuite mettre les mains derrière la tête !"

Les fous se retournèrent, sûrs de leur toute puissance. Les cartouches voltèrent... Je tirai en premier sur celui à gauche qui fut presque explosé à l'impact. Son compagnon riposta mais il tremblait tellement que ses balles me ratèrent de beaucoup. Ce ne fut pas le cas de ma deuxième cartouche, qui lui arracha la mâchoire pour l'étaler une seconde après. Je leur fouillai rapidement les poches mais ne fis pas attention au contenu que je fourrai dans les miennes. Je regagnai ensuite le centre pour trouver un officier supérieur à qui raconter l'évènement. Quand la chose fut faite, je demandai où se trouvait le lieutenant Mall. On me renseigna et je le rejoins un peu plus tard, après m'être délesté de mon équipement. Je lui racontais la scène...

jack regardais son ami s'éloigner, et songea à ça phrase, l'idée de rester 20 ans là ne le dérangeait pas, mais bon cela voulait dire embêter l'infirmière autant de temps. jack alla vers elle et lui glissa a l'oreille

c'est bon tu es relevé de ta mission, je quitte la fête et promis je ne boirai pas ce soir

puis jack retourna vers ces quartiers histoire de vérifié son matériel

Avant qu'il ne parte et parce que j'étais un peu éméché, je tins un discours des plus incohérents et dont je reste honteux aujourd'hui. Défis stupides, railleries puériles etc... Jack releva tout de même mon défi au stand de tirs mais pour la suite, il faudra le croire sur parole car je ne me souviens de rien. J'aurais manqué à plusieurs reprises de me tirer dans le pied et il m'emmena donc me coucher après m'amoir prudemment désarmé (d'après ses dires). La nuit fut parfaitement calme. Au réveil, nous pûmes constater la présence de notre leader et de Flo dans leurs lits. Nous n'avions bien sûr rien entendu. S'il avait dû jouer au portier, c'est parce que l'équipe n'était pas au complet et qu'on ne pouvait rien faire d'autre de lui mais maintenant que nous étions frais et dispos, on allait rattraper le temps perdu.
J'avais l'impression qu'il parlait très fort et la sirène du matin me perça le cerveau de part en part. Petit-déjeuner, douches puis go---> training !

à la suite de la mission

l'équipe eu de la chance, la garde se déroula sans le moindre appel.

quelque jours après on pu entendre dans les hauts parleurs

l'équipe de lieutenant aty est demandé d'urgence au garage. Et pret pour une opération.